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Les états d'âme d'une jeune femme

Mental disorder

Lundi 18 février 2013 à 10:01

Tout va mal.
Je fais comme si tout allait bien car au fond on a tous nos problèmes et cela ne regarde personne et je ne veux pas déranger.

Physiquement ça va, je suis grosse comme toutes les filles mais j'ai tous mes membres bien en place.
Scolairement  ça va, j'ai validé mon semestre de justesse mais validé quand même.
Economiquement ça va , je ne suis pas riche mais pas pauvre non plus, j'arrive à joindre les deux bouts.
Socialement ça va, la solitude est mon allié, je m'y suis habitué.

C'est dans ma tête que ça ne va pas  pas/plus. Je suis triste mais sans savoir pourquoi. J'essaye de pleurer mais aucunes larmes ne me viennent. Je me sens seule et pourtant je ne veux être avec personne. Je me sens inutile et non désiré.. J'ai essayé de dormir pour faire passer le temps mais à force j'ai plus sommeil. J'ai essayé de sortir pour me changer les idées mais je ne vois que le bonheur des autres qui m'enfonce encore plus et me rappel que je suis seule. Je pense que j'vais aller voir un médecin car je me sens vraiment pas bien. Je ne crois pas vraiment en la médecine pour guérir les maux mentaux mais bon il ne me reste plus que ce choix parmi 3:
- Continuer et finir par me tuer
- Me tuer tout de suite
- Voir un médecin pour essayer d'arranger les choses 


Je sombre, je sombre.

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L'amitié selon moi

Samedi 16 février 2013 à 20:23

Je me suis regardé aujourd'hui dans ma glace
Il y a un peu de chagrin sur ma vie
Devinez qui vient l'enlever ?


 
En amour ou en amitié, je n'aime pas être au second plan et encore moins me sentir devancé. C'est peut être pour cela que je n'ai pas d'amis, ni d'amour. A ma jalousie, ajoutons au fait que je suis possessive et égoïste. Je n'aime pas partager. Si tu es à moi tu restes à moi, si tu es mon ami tu es Mon ami et si cela ne te plaît pas, tu peux partir. Alors oui je vais pleurer quelques jours ton absence mais je ferais tout pour t'oublier et si je n'y arrive pas, tu ne le sauras jamais! J'y peux rien, c'est comme ça. Tu veux toujours être mon ami ? réfléchi bien ...

L'amitié pour moi c'est vraiment sacré !
Un ami c'est la personne sur qui tu peux compter dans les bons et surtout dans les mauvais moments. Un ami ne t'abandonne jamais. Tu sais tout de lui comme lui sait tout de toi, et pourtant tu ne peux pas te passer de lui. Un ami t'encourage quand il le faut et te décourage quand il le faut. Un ami ne te mens jamais et même si la vérité fait mal, cet ami saura te dire la verité comme il se doit... ou te consoler après. Tu peux te disputer avec cet ami, ça arrive, mais cela ne doit jamais durer plus que cinq minutes car après tout c'est ton ami et tu ne peux vivre sans lui. Un ami peut avoir d'autres amis mais seulement quand tu n'es pas la et dans tous les cas, tu seras toujours sa number one. Un ami n'a pas honte de toi, même si tu es loin d'être parfaite cela lui suffit. Un ami partage tout avec toi, vraiment tout. Un ami c'est comme un frère sans les liens du sang et les baggares. Un ami c'est comme un petite ami mais pour lequel tu ne ressens aucune attirance sexuelle car c'est juste ton ami.  Un ami c'est comme un parent qui a le même age que toi qui fait donc partie de la même génération. Un ami c'est donc quelqu'un d'important, normalement. Je pense être la seule à définir un ami comme çà. C'est assez embarrassant...
 

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Jules: Jules

Vendredi 15 février 2013 à 20:00

Toute la semaine, Jules était présent en cours, comme par hasard...

Lundi. Je suis arrivée en retard. Il restait que deux places: à côté de Jules et à côté du professeur. Je me suis assise à côté du professeur. Bien sur, j'ai tribuché, renversé toutes ces feuilles, tremblé pendant tout le cours, mais j'étais pas à côté de Jules. L'après-midi, Je suis arrivée en retard. Mais, cette fois-ci j'étais avec Julie. Jules m'a regardait toute l'après midi. Un regard lourd, mais que je n'arrive pas à qualifier (méchant? gentil?). Je sais juste qu'il m'a regardé toute la journée. C'est Julie qui me l'a dit.

Mardi. Je suis arrivée en retard. La configuration de la classe a fait que je me suis retrouvée face à lui. C'était horrible. J'osais à peine bouger. Son regard me paralysé. Pourtant je sais que je n'ai rien fait au contraire c'est lui qui devrait avoir honte. Pourtant, Je me sentais comme la plus idiote du monde. Petit à petit J'ai commencé a ressentir de la haine envers lui mais surtout envers moi. Pendant la pause, il parlait avec les autres de la classe et en passant j'ai entendu mon prénom suivi de beaucoup de rires... Comment j'ai pu croire en lui ? Comment j'ai pu m'attacher à lui? Pourquoi il me regarde autant ? Pourquoi il ne me laisse pas tranquille ? ...

Mercredi. Je ne suis pas parti en cours. J'avais pas du tout le moral. Le soir, il m'a appelé, je n'ai pas répondu. 

Jeudi. Je ne suis pas parti en cours. Il m'a envoyé deux messages : "qu'est ce que t'as ?" et "Pourquoi tu ne me répond pas?" Je ne sais vraiment pas à quoi il joue.

Vendredi. Je ne suis pas parti en cours. Je suis une faible. Je pensais être une dure mais en fait un rien me déstabilise. La preuve : Jules. 


J'étais bien sans lui.

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Sans valentin.

Jeudi 14 février 2013 à 19:00

Si on devait tous attendre ce jour la pour prouver son amour à celui qu'on aime... Les couples dureraient beaucoup  plus longtemps ! 

J'ai pas de valentin. Ce jour est dure pour les gens comme moi...

Alors, à tous les célibataires et particulièrement toutes les célibattantes  Bonne sans valentin !

Tout le monde s'en fou.

Le malheur et moi

Jeudi 14 février 2013 à 1:29

Quand je vais mal, quand le peu d'énergie qui me reste s'en va, quand même le fait d'être dans ma bulle ne m'aide plus, j'arrête tout. 

Je ne mange plus, je ne sors plus, je ne dors plus, bref, je ne vis plus. Dans ces moments la, j'aimerais bien pouvoir me raccrocher à quelque chose, une activité, une passion ou quelqu'un, un ami, un proche, mais je n'ai rien. Ainsi, c'est triste à dire, mais la seule chose qui me console ou qui m'aide à m'en sortir dans ces moments la, c'est de savoir qu'il y a quelque part une autre personne qui souffre plus que moi.

Hier soir, j'ai entendu ma mère qui racontait à mon père ce qui est arrivé à ma cousine: Elle s'est fait battre par son petit ami. Ma réaction a été immédiate. D'un coup j'ai réussi à sortir de mon lit, à marcher, me diriger vers la cuisine pour manger. J'ai même sorti les poubelles... J'allais beaucoup mieux. 



Attention, je ne dis pas que je me réjouis des malheurs des autres, mais je m'en sers pour rebondir dans la vie et surtout me dire que je ne suis pas la pire... donc je peux encore essayer d'être (la) meilleure.

4 déclarations

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