Pendant que je marchais dans le froid, j'ai eu le temps de penser à des tonnes de choses. En même temps, c'est normal, j'ai marché pendant 4heures...
Au début, je me suis senti fiere de moi. Pour une fois, j'ai réussi à lui fermer sa g***. Je me suis dit que je ne retournerai plus jamais chez moi, que je valais beaucoup mieux que sa. Sauf que je ne pouvais pas dormir dehors, il fesait trop froid. Je ne pouvais pas non plus aller chez une amie, j'en ai pas, enfin si une mais c'est trop tôt pour lui faire sa. A ce moment la, la chanson de Corneille est passée dans ma tête: "seul au monde, y'a rien à faire jsuis seule au monde ..."
J'ai ensuite pensé que tout sa c'était à cause de moi. Jsuis trop bête. Jpense trop et souvent pour rien, et du coup je réagis trop tard. J'aurais du, aprés le bac, partir dans une fac loin, loin de tout, surtout de chez moi. J'aurai eu la bourse et mon indépendance. C'est à partir du bac que tout a changé. Avant j'étais pas comme sa. J'étais la fille souriante, populaire, bien dans sa tête et dans sa peau. J'avais ma bande d'amis. J'étais vraiment aimé de tous. Aprés le bac, ma vie a changé. Je me suis perdu. Maintenant c'est trop tard, il ne me reste qu'une année de fac à faire et vu la discipline que j'ai choisi (on l'a trouve partout) il n'y a aucun intêret pour partir ailleurs.
Je me suis mise à comprendre ces jeunes qui se suicident. On dit souvent que c'est la faute de la société, des amis et autres, mais cela peut être aussi à cause des parents tout simplement. Je suis passé à côté d'un fleuve. J'y ai pensé mais c'est trop dure à faire. Se suicider c'est un acte de courage ou de folie, sa dépend où l'on se place. Moi j'ai rien fait parce que j'ai envie de savoir si j'ai vraiment réussi mes partiels. C'est con, mais c'est vraiment ce qui m'a empêché de faire n'importe quoi ce jour la. Il n'y a rien qui me retient dans ce monde, juste savoir si j'ai réussi mes partiels. C'est pathétique.
Ensuite j'ai ressenti de la tristesse. J'ai voulu pleurer mais aucunes larmes n'est venu. Je sais même plus comment pleurer. J'ai un coeur de pierre. J'ai plus de coeur. Après je me suis mise à penser à toutes les conneries que j'aurai du/pu faire. Toutes les conneries que j'ai évité de faire. Je n'ai jamais fumer, je n'ai jamais bu un verre d'alcool, ni de champagne. Je n'ai jamais volé, Je n'ai jamais redoublé. Je n'ai jamais frappé quelqu'un, même si j'ai souvent envie de le faire. J'ai toujours été sage(appart dans ma vie sentimentale). J'ai toujours été sage et aujourd'hui je me demande bien pourquoi. Être ne sage ne m'a rien rapporté. Ma soeur, par exemple, a une vie remplie de conneries et pourtant elle vit bien. Elle est heureuse. La, j'ai ressenti encore de la haine. J'ai commencé à souffrir physiquement et finalement Je suis retourné dans ma voiture. Je suis rentré chez moi. Je me suis barricadé dans ma chambre, dans mon coeur et dans ma tête.
fierté--> bêtise --> regret --> réalité --> idées noires --> tristesse --> comparaison --> Haine --> refoulement ... C'est pas les étapes pour devenir un assassin plus tard ? non je déprime c'est tout...Au début, je me suis senti fiere de moi. Pour une fois, j'ai réussi à lui fermer sa g***. Je me suis dit que je ne retournerai plus jamais chez moi, que je valais beaucoup mieux que sa. Sauf que je ne pouvais pas dormir dehors, il fesait trop froid. Je ne pouvais pas non plus aller chez une amie, j'en ai pas, enfin si une mais c'est trop tôt pour lui faire sa. A ce moment la, la chanson de Corneille est passée dans ma tête: "seul au monde, y'a rien à faire jsuis seule au monde ..."
J'ai ensuite pensé que tout sa c'était à cause de moi. Jsuis trop bête. Jpense trop et souvent pour rien, et du coup je réagis trop tard. J'aurais du, aprés le bac, partir dans une fac loin, loin de tout, surtout de chez moi. J'aurai eu la bourse et mon indépendance. C'est à partir du bac que tout a changé. Avant j'étais pas comme sa. J'étais la fille souriante, populaire, bien dans sa tête et dans sa peau. J'avais ma bande d'amis. J'étais vraiment aimé de tous. Aprés le bac, ma vie a changé. Je me suis perdu. Maintenant c'est trop tard, il ne me reste qu'une année de fac à faire et vu la discipline que j'ai choisi (on l'a trouve partout) il n'y a aucun intêret pour partir ailleurs.
Je me suis mise à comprendre ces jeunes qui se suicident. On dit souvent que c'est la faute de la société, des amis et autres, mais cela peut être aussi à cause des parents tout simplement. Je suis passé à côté d'un fleuve. J'y ai pensé mais c'est trop dure à faire. Se suicider c'est un acte de courage ou de folie, sa dépend où l'on se place. Moi j'ai rien fait parce que j'ai envie de savoir si j'ai vraiment réussi mes partiels. C'est con, mais c'est vraiment ce qui m'a empêché de faire n'importe quoi ce jour la. Il n'y a rien qui me retient dans ce monde, juste savoir si j'ai réussi mes partiels. C'est pathétique.
Ensuite j'ai ressenti de la tristesse. J'ai voulu pleurer mais aucunes larmes n'est venu. Je sais même plus comment pleurer. J'ai un coeur de pierre. J'ai plus de coeur. Après je me suis mise à penser à toutes les conneries que j'aurai du/pu faire. Toutes les conneries que j'ai évité de faire. Je n'ai jamais fumer, je n'ai jamais bu un verre d'alcool, ni de champagne. Je n'ai jamais volé, Je n'ai jamais redoublé. Je n'ai jamais frappé quelqu'un, même si j'ai souvent envie de le faire. J'ai toujours été sage(appart dans ma vie sentimentale). J'ai toujours été sage et aujourd'hui je me demande bien pourquoi. Être ne sage ne m'a rien rapporté. Ma soeur, par exemple, a une vie remplie de conneries et pourtant elle vit bien. Elle est heureuse. La, j'ai ressenti encore de la haine. J'ai commencé à souffrir physiquement et finalement Je suis retourné dans ma voiture. Je suis rentré chez moi. Je me suis barricadé dans ma chambre, dans mon coeur et dans ma tête.